A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la France a mis en place une mesure de limitation des entrées sur son territoire pour contrer la pandémie  du covid-19. Mais quelles autres raisons  justifient la décision drastique et sans appel de l’octroi de visas aux algériens, marocains et tunisiens ? La suite de cet article vous en dit davantage.

Le nombre grandissant de ressortissants algériens, marocains et tunisiens en situation irrégulière

La raison principale du rapatriement des algériens, marocains et tunisiens est que ces derniers sont en général en situation irrégulière. Ces étrangers en quête de revenus pour mieux  vivre refusent une éventuelle déclaration pour être épargné des nombreuses exigences que cela implique. Cette situation empêche les autorités françaises d’avoir une idée exacte des personnes en situation irrégulière sur leur territoire. Les concernés par contre évoquent le problème des lois en vigueur pas suffisamment souples pour faciliter leur enregistrement.

Un manque de coopération de la part des pays d’origines

L’Algérie, le Maroc, et la Tunisie ayant compris l’enjeu de ce que vivent leurs concitoyens s’opposent alors à leur rapatriement. Ils refusent l’octroi des laisser-passer consulaires. Ce manque de coopération est motivé par une pléthore de raisons. Le retour de ce grand nombre de ressortissants va déstabiliser non seulement l’économie du pays mais aussi faire baisser considérablement l’indice de développement humain dans ces pays. Pour cause, le nombre de chômeurs va grimper, la pénurie de logement va s’accentuer et les problèmes d’effectifs trop élevés dans certaines circonstances vont perpétuer. Cela mis à côté de la main d’œuvre prépondérante que constituera ses rapatriés ne créé pas l’équilibre. Les pays d’origines réclament donc du temps pour mettre en œuvre des politiques adéquates pour bien accueillir les leurs.

Par ailleurs, le rapatriement doit se faire également par reconnaissance des ressortissants vivants en France. N’étant pas en accord avec cette mesure, de nombreux migrants ont déchirés leurs papiers d’identité afin de rendre difficile leur expulsion. Entre janvier et juillet de l’année en cours, la justice française a essayé de faire partir 7731 Algériens mais 22 seulement sont partis. Pour cela

La recrudescence de la délinquance par les étrangers

Les statistiques en rapport avec la délinquance en France prouveraient que les ressortissants des pays concernés sont suffisamment impliqués dans ces pratiques. Pour cela, une instruction du Ministre de l’intérieur depuis plusieurs mois déjà est de réaliser le point tous les quinze jours sur la situation.  Ainsi, des sanctions comme la dégradation des titres de séjour,  des sanctions administratives seront prises. L’aboutissement est que l’expulsion des personnes concernées par ces déboires sera priorisée. Cela permettra alors de faire d’une pierre deux coups soit de limiter le nombre d’étrangers tout en faisant baisser significativement le taux de délinquance dans l’hexagone.

En définitive plusieurs raisons ont poussé la France a durci drastiquement l’octroi de visas aux Algériens, Marocains et Tunisiens. Il s’agit entre autres du manque de coopération des pays d’origines et la recrudescence de la délinquance par les étrangers concernés. Toutefois, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un règlement de compte de la part de l’Etat Français.

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