Les kiwis – le peuple, et non l’oiseau emblématique incapable de voler – ne peuvent pas croire à leur chance de naître dans ce qu’ils appellent la « Godzone » (le propre pays de Dieu). Année après année, les voyageurs classent la Nouvelle-Zélande dans le top dix des endroits qu’ils aimeraient visiter – et vous ne rencontrez jamais quelqu’un qui a été et n’a pas aimé l’endroit. Et qu’est-ce qu’il ne faut pas aimer ?
Avec des côtes escarpées, de vastes plages, des forêts vierges, des montagnes enneigées et des geysers impressionnants, le paysage est vraiment majestueux. Les forêts sont habitées par d’étranges oiseaux qui ont évolué pour remplir des niches évolutives normalement occupées par des mammifères, tandis que des manchots, des baleines et des phoques entourent la côte. Les Maoris ne sont ici que depuis 800 ans, mais conservent des coutumes distinctes et fascinantes superposées aux cultures coloniales européennes et de plus en plus asiatiques qui créent ensemble une vie urbaine dynamique, quoique discrète.
Où partir en Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande offre beaucoup dans un espace limité, ce qui signifie que vous pouvez visiter la plupart des principaux sites touristiques en quelques semaines, mais prévoyez au moins un mois (ou de préférence deux) pour un bon aperçu. Le paysage est le grand tirage au sort, et la plupart des gens ne viennent dans les grandes villes qu’à l’arrivée et au départ (ce qui se fait facilement avec des billets d’avion à ciel ouvert, vous permettant de voler vers Auckland et hors de Christchurch) ou lors d’un voyage à Wellington depuis l’île du Sud à travers le détroit de Cook.
Étendu autour du port étincelant de Waitemata, Auckland donne sur le golfe d’Hauraki parsemé d’îles. La plupart des gens se dirigent vers le sud à partir d’ici, manquant le Northland, le berceau de la colonisation maorie et pakeha comme on vous l’explique sur https://www.annonces-de-france.net/ , enveloppé dans une magnifique forêt subtropicale qui abrite les plus grands arbres kauri de Nouvelle-Zélande.
À l’est d’Auckland, la côte suit la verdure isolée et les longues plages dorées de la péninsule de Coromandel , avant de descendre vers les villes balnéaires de la baie de l’Abondance. Immédiatement au sud, vos sens sont assaillis par l’odeur sulfureuse omniprésente de Rotorua , avec ses geysers jaillissants et ses mares de boue bouillonnantes, et le plateau volcanique centré sur les eaux remplies de truites du lac Taupo, éclipsé par trois volcans enneigés.
Les fans de grottes voudront se diriger à l’ouest de Taupo pour les étranges cavernes calcaires de Waitomo; alternativement c’est juste un petit saut de Taupo aux délices du canoë sur la rivière Whanganui, une large voie navigable vert émeraude bordée d’un buisson pratiquement impénétrable mis en relief par le cône du mont Taranaki, dont le sommet est accessible en une journée.
À l’est de Taupo se trouvent les chaînes qui forment l’épine dorsale de l’île du Nord et, au-delà, la région viticole de Hawke’s Bay, centrée sur la ville Art déco de Napier. Plus au sud, la région viticole de Martinborough n’est qu’à une heure environ de la capitale, Wellington, son centre resserré sur un port récupéré, les banlieues s’étendant sur des collines escarpées surplombant des baies scintillantes. Les politiciens et les bureaucrates lui confèrent une sophistication soignée et urbaine, animée par une société de café établie et une scène nocturne.
L’île du Sud démarre avec les vignobles de renommée mondiale de Marlborough et de Nelson , un endroit joli et compact entouré de belles plages et à proximité des collines autour du parc national des lacs Nelson et du fabuleux kayak de mer de l’ Abel Tasman National. Parc .
Du haut de l’île du Sud, vous avez le choix de vous blottir derrière les sommets de 3000 m des Alpes du Sud et de suivre la côte ouest jusqu’aux fabuleux glaciers de Fox et Franz Josef, ou de rester à l’est, en passant par le territoire d’observation des baleines de Kaikoura en route vers le plus grand centre de l’île du Sud, Christchurch . Son patrimoine architectural anglais a peut-être été ravagé par des tremblements de terre – et ses habitants sont encore sous le choc – mais des signes de normalité reviennent et, à mesure que le processus de reconstruction s’accélère, la ville devrait devenir la plus excitante du pays.
De là, vous pouvez traverser le pays jusqu’à la côte ouest via Arthur’s Pass lors de l’un des voyages en train les plus pittoresques du pays, ou photographier vers le sud-ouest à travers le patchwork des plaines de Canterbury jusqu’aux contreforts des Alpes du Sud et Aoraki/Mount Cook avec sa tente tombante distinctive sommet.
Les champs de patchwork de courtepointe de Canterbury s’étendent, via la grande architecture d’Oamaru, jusqu’à la ville de Dunedin, incontestablement influencée par l’Écosse, une base pour explorer la faune de la péninsule d’Otago, avec ses colonies d’albatros, de phoques, d’otaries et de manchots. Au milieu du XIXe siècle, les prospecteurs sont arrivés ici et se sont précipités à l’intérieur des terres pour trouver de l’or dans tout le centre de l’Otago et autour de Queenstown , un lieu d’activités commercialisé où règnent le saut à l’élastique, le rafting, le jetboating et le ski.
Juste en haut de la route se trouve Glenorchy, un cœur de piétinement, à partir duquel la Routeburn Track se dirige vers le Fiordland détrempé par la pluie . Son voisin, Te Anau, est le point de départ de nombreux treks parmi les plus célèbres de Nouvelle-Zélande, dont le Milford Track. Plus au sud, vous sentirez la morsure des vents de l’Antarctique, qui atteignent leur apogée sur la troisième masse continentale de Nouvelle-Zélande, l’île Stewart isolée, recouverte principalement d’une forêt tropicale côtière dense qui offre une grande chance de repérer un kiwi à l’état sauvage.
Lieux de tournage célèbres en Nouvelle-Zélande
Lorsque Peter Jackson a filmé sa trilogie Le Seigneur des Anneaux en Nouvelle-Zélande, le pays s’est réjoui, nommant même un ministre spécial pour le projet. Cependant, peu de gens auraient pu prévoir à quel point il prendrait le contrôle du pays. Pour des milliers de visiteurs, aucun séjour à Aotearoa n’est complet sans une visite du trou de hobbit à Hobbiton, un pèlerinage à l’ atelier Weta de Wellington , où les prothèses et les miniatures ont été fabriquées, et une visite des lieux de tournage autour de Queenstown.
La prochaine vague de touristes en quête de scènes s’est inspirée des Chroniques de Narnia : Le lion, la sorcière et l’armoire de Disney , et il y a un tsunami de touristes désireux de se tenir là où les hobbits de l’épopée en deux parties de Peter Jackson (basée sur Le Hobbit de JRR Tolkien ) a planté ses pieds. Les voyages sur les sites de tournage permettent sans aucun doute de visiter des paysages magnifiques, mais ne vous attendez pas à ce que les scènes ressemblent à celles des films. L’amélioration numérique fait des merveilles, mais le paysage se tient très bien sans la supercherie CGI.
Les Maoris
Le costume tribal n’est porté que lors d’occasions spéciales, les tatouages faciaux sont assez rares et vous ne verrez probablement qu’un haka joué lors d’un match de rugby ou d’un spectacle culturel. En fait, les Maoris vivent beaucoup dans le monde moderne. Mais enlevez le vernis de la performance chanson-danse-et- hangi et vous découvrirez un monde parallèle dont les non-Maoris ne sont que vaguement conscients.
La connaissance du whakapapa (lignée tribale) est au cœur de l’identité maorie. La spiritualité relie les Maoris à leur montagne ou rivière locale traditionnelle, tandis que l’ oratoire et la capacité de produire une chanson à tout moment sont tous deux très appréciés. Tous les Néo-Zélandais comprennent le mana , une synthèse de prestige, de charisme et d’influence, qui est renforcée par des actions courageuses ou compatissantes.
Malheureusement, la communauté maorie est déchirée par des problèmes sociaux : les revenus moyens sont inférieurs à ceux de Pakeha ; près de la moitié de tous les détenus sont maoris ; et les statistiques de santé font une lecture épouvantable.
L’espoir de réparation passe par une approche biculturelle mettant l’accent sur l’égalité et l’intégration tout en permettant des identités parallèles.
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